• Le serpent qui danse
    Que j'aime voir, chère indolente,
    De ton corps si beau,
    Comme une étoffe vacillante,
    Miroiter la peau !

    Sur ta chevelure profonde
    Aux âcres parfums,
    Mer odorante et vagabonde
    Aux flots bleus et bruns,

    Comme un navire qui s'éveille
    Au vent du matin,
    Mon âme rêveuse appareille
    Pour un ciel lointain.

    Tes yeux, où rien ne se révèle
    De doux ni d'amer,
    Sont deux bijoux froids où se mêle
    L'or avec le fer.

    A te voir marcher en cadence,
    Belle d'abandon,
    On dirait un serpent qui danse
    Au bout d'un bâton.

    Sous le fardeau de ta paresse
    Ta tête d'enfant
    Se balance avec la mollesse
    D'un jeune éléphant,

    Et ton corps se penche et s'allonge
    Comme un fin vaisseau
    Qui roule bord sur bord et plonge
    Ses vergues dans l'eau.

    Comme un flot grossi par la fonte
    Des glaciers grondants,
    Quand l'eau de ta bouche remonte
    Au bord de tes dents,

    Je crois boire un vin de Bohême,
    Amer et vainqueur,
    Un ciel liquide qui parsème
    D'étoiles mon coeur !

                                                  

                                                          {
    window.status='Retour à la liste des poèmes de cet auteur'; return true
    }" onmouseout="function anonymous()
    {
    window.status=' '; return true
    }" href="http://poesie.webnet.fr/auteurs/baudelai.html">Charles BAUDELAIRE (1821-1867)


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  • La réalité dépasse de loin la fiction, les personnages les plus machiavélique se dessinent et les scénarios s'élaborent.

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  • Il est mort à notre place :

    "Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs."

    "Il est ressuscité; Il est vivant aujourd'hui. "Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité, nous en sommes tous témoins."

    "C'est pourquoi Jésus peut dire : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi."

    A cause de notre péché, nous sommes condamnés à mort. Mais Dieu a envoyé son Fils Jésus-Christ pour mourir sur la croix à notre place. Il a franchi l'abîme qui nous séparait de Dieu. Il a été condamné à notre place. C'est pourquoi nous pouvons maintenant recevoir le pardon de Dieu et vivre une vie abondante dans une relation personnelle avec Lui.

    "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie."


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  • Le péché de l'Homme a créé un abîme entre lui et Dieu. L'homme s'est détourné de Dieu et essaie de trouver la sécurité et la satisfaction de ses besoins à travers l'argent, des rapports humains, une bonne morale ou des pratiques religieuses. Cependant, toutes ces tentatives sont vaines car elles ne s'attaquent pas au problème fondamental de l'homme : son péché.


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  •  Dans la mythologie romaine, fils de Vénus, déesse de l'Amour. Cupidon correspond dans la mythologie grecque à Éros, le dieu de l'Amour. Il est surtout connu pour être le beau et jeune dieu qui tomba amoureux de la belle Psyché.

     Cette histoire est racontée dans les Métamorphoses (ou l'Âne d'or). Jalouse de la beauté de Psyché, Vénus, déesse de l'Amour, ordonna à son fils Cupidon de rendre Psyché amoureuse de l'homme le plus laid sur terre.

     Heureusement pour Psyché, ce fut Cupidon qui tomba amoureux d'elle!; il l'emmena dans un palais reculé où il lui rendait visite chaque nuit, sans qu'elle puisse le voir ou le reconnaître. Bien que Cupidon lui eût interdit de voir son visage, Psyché alluma une lampe une nuit pour le voir pendant qu'il dormait.

     Cupidon l'abandonna parce qu'elle lui avait désobéi, et Psyché se mit à errer misérablement à sa recherche. Après bien des déboires, elle retrouva Cupidon et fut rendue immortelle par Jupiter, roi des dieux.


    Dans d'autres récits, Cupidon est un gamin facétieux qui blesse sans distinction les dieux et les hommes avec ses flèches, qui les rendent amoureux.

        Dans l'art, Cupidon est représenté sous la forme d'un enfant nu et ailé, ayant souvent les yeux bandés et portant un arc et un carquois rempli de flèches.

     
    Dans l'art grec, Eros était représenté en jeune homme mince et beau, les yeux souvent bandés pour indiquer l'aveuglement de l'amour. Il portait parfois une fleur, mais plus souvent un arc, avec lequel il envoyait des flèches d'argent, pointes de désir dans le cœur des dieux et des hommes.

     
    Dans la légende romaine, Cupidon prit sa forme définitive et fut représenté sous l'aspect d'un enfant, pourvu ou non d'ailes. Il intervint dès lors dans de nombreuses légendes, dont celle de Psyché, et l'on donna peu à peu à ce mythe une signification symbolique.


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